UAC ou pas, sept de ces dix malwares ont pu s'exécuter sur la machine Windows 7. Sans l'UAC, le compte est monté à huit, d'où le titre tape à l'œil de Sophos voulant que Windows 7 est vulnérable à 80% des virus, avec cette notion de virus qui n'est pas clairement définie. Avec l'UAC, Windows 7 a été en mesure de bloquer l'exécution d'un malware supplémentaire, ce qui peut paraître bien peu glorieux.
De l'aveu même de Sophos, ce test rapide ne peut suffire à brosser un tableau noir de la sécurité de Windows 7. Il s'agissait surtout de savoir si les changements apportés à l'UAC étaient susceptibles de permettre d'aider à bloquer des malwares. Par rapport à Vista, l'UAC dans Windows 7 laisse l'utilisateur plus tranquille avec des alertes l'enquiquinant moins fréquemment dès qu'une action doit être menée. Ce n'est a priori pas forcément un choix judicieux.
Ce qui est sans doute à retenir de ce test Sophos, c'est probablement la nécessité de doter une machine Windows 7 d'un antivirus. Et cela, Microsoft ne le contredira pas puisque l'éditeur propose une solution gratuite compatible Windows 7 : Microsoft Security Essentials.
Chester Wisniewski se veut lui un peu plus piquant, en soulignant que dans son dernier rapport sur la sécurité, Microsoft a indiqué que le taux d'infection par des malwares de Windows Vista SP1 était 61,9% inférieur à celui de Windows XP SP3 : " Microsoft semble dire que Vista est l'enfant le moins laid de sa famille. Vous pouvez être sûr que le prochain rapport mettra en valeur son cadet encore moins laid, Windows 7 ".