L'exécutif européen reproche à Microsoft " la vente liée d'Internet Explorer avec Windows, qui a pour effet d'équiper d'Internet Explorer 90 % des PC dans le monde ", et ainsi " un avantage artificiel pour le navigateur en matière de distribution " auquel les navigateurs concurrents ne peuvent prétendre.
Pour répondre à ce grief, Microsoft avait dans un premier temps prévu la livraison de son système d'exploitation Windows 7 sans Internet Explorer 8. Les fameuses versions E éphémères du système d'exploitation proposées vierges de tout navigateur. Plutôt que plus de choix, Microsoft n'en offrait alors pas du tout en Europe. La firme de Redmond est finalement revenue à la raison en proposant plusieurs navigateurs dans Windows par l'intermédiaire d'une fenêtre multichoix ou Ballot Screen.
Mais même l'élaboration de ce Ballot Screen ne s'est pas faite sans mal avec l'extrême vigilance d'observateurs directement concernés, et outre Opera Software, la Fondation Mozilla ou encore Google. Finalement, Microsoft semble avoir apporté des réponses satisfaisantes aux quelques points qui faisaient encore polémique ( voir notre actualité ).
L'affaire est désormais presqu'entendue. Selon Reuters, un accord entre Microsoft et la Commission européenne devrait être signé mardi 15 décembre 2009, à l'occasion de la dernière réunion de l'année du collège des commissaires. Microsoft devrait donc échapper à une amende, et l'on sait qu'à ce niveau la Commission européenne peut avoir la main très lourde.
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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