Yahoo! traverse actuellement une sombre tempête. L'entreprise doit faire face à une situation économique critique et devrait procéder prochainement à un licenciement massif concernant près de 2 000 salariés. Dans ce contexte difficile, une affaire de CV falsifié a été mis à jour, ne concernant pas n'importe quel salarié de Yahoo!. Le PDG, Scott Thomson, aurait menti sur ses qualifications, avançant disposer d'un diplôme d'ingénieur alors qu'il n'en est rien.
Les détracteurs de Scott Thomson, qui souhaiteraient pousser l'actuel PDG vers la sortie afin de reprendre les rênes de la société, enfoncent le clou. Thomson n'en serait pas à son premier mensonge puisque déjà, chez eBay, ce même faux diplôme avait été mentionné dans son Curriculum Vitae.
Scott Thomson se dépêtre tant bien que mal de cette situation, le conseil d'administration menant une enquête afin de démêler le faux du vrai. Le PDG a cependant d'ores et déjà envoyé une note interne à ses salariés, s'excusant des répercussions de l'affaire sur l'image de la société.
La guerre est déclarée au sein du géant américain. Les détracteurs, dont l'actionnaire Third Point qui est à l'origine de cette découverte, souhaitent le départ du PDG mais aussi une refonte complète du conseil d'administration. Scott Thomson est sur la sellette et son départ pourrait au moins servir à redonner une meilleure image de Yahoo!.
A noter que que ce dernier n'est pas le seul visé : Patti Hart, membre du conseil d'administration et directrice du comité qui avait été mis en place pour choisir le nouveau CEO, est également dans le collimateur du fonds Third Point.
Pas encore directement accusée de ne pas avoir effectué toutes les vérifications nécessaires, elle vient néanmoins d'annoncer qu'elle quitterait son poste à la fin de son mandat, officiellement pour se consacrer entièrement à son rôle de CEO de la société International Game Technology.
Sa situation est d'autant moins tenable que des soupçons commencent à naître sur la réalité d'un diplôme du propre CV de Patti Hart. Là encore, c'est le fonds Third Point qui accumule les révélations, toujours dans l'optique de libérer des sièges au conseil d'administration en vue d'y mettre ses propres éléments.