L'éditeur Zynga, spécialiste des jeux communautaires, a rapidement émergé dans cette activité en ciblant les joueurs potentiels sur Facebook et en proposant des titres sur lesquels ces derniers peuvent passer du temps et acheter des biens virtuels.

Zynga a largement profité de la communauté des utilisateurs Facebook pour assurer sa croissance, devenant rapidement l'un des leaders dans son domaine. Dans le même temps, une forte dépendance s'est créée vis à vis du réseau social et la moindre modification dans le fonctionnement de celui-ci peut avoir de lourdes conséquences financières pour l'éditeur.


Réduire la dépendance à Facebook, sans l'abandonner
Zynga est donc d'une certaine façon à la merci de Facebook qui pourrait du jour au lendemain lui fermer l'accès à sa communauté ou être tenté de récupérer une partie des revenus générés. cet aspect est devenu d'autant plus sensible que l'éditeur est désormais coté en bourse et que cet aspect constitue un sérieux facteur de risque vis à vis des investisseurs.

D'où l'annonce il y a plusieurs mois du Projet Z, un portail et réseau social ludique géré directement par Zynga et qui, sans se substituer à celui de Facebook comme voie d'accès à ses jeux communautaires, crée un début de différenciation et de sortie de l'ombre de Facebook.

L'éditeur continue d'avoir fortement besoin de Facebook pour exister et amener de nouveaux joueurs mais il va maintenant pouvoir mener ses propres initiatives et créer sa communauté de zFriends, focalisée sur la thématique du jeu quand Facebook est généraliste, et en ouvrant la porte aux développeurs indépendants pour qu'ils proposent leurs titres sur la plate-forme.