Hp invent logo Pour rappel, au mois de septembre 2006, une affaire d'écoute illégale de journalistes mettant en cause les plus hauts dirigeants de la société américaine Hewlett-Packard avait fait surface. Elle fit alors couler beaucoup d'encre, entacha quelque peu l'image du groupe américain, poussa plusieurs de ses dirigeants vers la sortie et traîna plusieurs personnes devant les tribunaux américains ( les enquêteurs et Patricia Dunn ). Après s'être terminée par un règlement à l'amiable pour la firme, elle se finira par plusieurs non-lieux pour les personnes mises en cause.

Patricia dunn Selon l'agence de presse Reuters, ce mercredi, Patricia Dunn, l'ex-présidente du conseil d'administration de Hewlett-Packard accusée d'être à l'origine des écoutes, a bénéficié d'un non-lieu. Ray Cunningham, le juge du tribunal du comté de Santa Clara chargé de cette affaire, a en effet pris en compte son mauvais état de santé. Celle-ci est atteinte d'un cancer du sein.

Quant à Kevin Hunsaker, l'ex-cadre de Hewlett Packard, et Ronald DeLia et Matthew DePante, les deux détectives privés qui ont été engagés par Patricia Dunn pour mener l'enquête et les écoutes, le jugement a fait savoir qu'ils bénéficieront du même traitement de faveur. La seule condition pour eux sera d'effectuer 96 heures de travaux d'intérêts généraux d'ici le 12 septembre 2007.