Afrique satellite Alors que le monde comptait fin 2006 près de 4 milliards d’abonnés au téléphone fixe/mobile et plus d’un milliard d’internautes, les chiffres de l’institut JupiterResearch datés de juillet 2007 estimaient qu’ils seraient 1,5 milliard en 2022 à être connectés à Internet soit 22% de la population mondiale.

La technologie progresse, mais pas pour tous. En effet, d’autres chiffres parlent également de fracture numérique importante. Notamment celle qui existe entre l’Afrique et le reste du monde. Les données de l’InternetWorldStats datées de 2006 montre que le continent africain détient le taux de pénétration à Internet le plus bas (2,6%) comparé à l’Amérique du Nord (68,6%), l’Europe (36,4%) et l’Asie (10,4%).

L’agence de l’ONU, l’UIT (Union Internationale des Télécommunications), prépare un sommet « Connecter l’Afrique » qui aura pour but d’atteindre les objectifs précédemment approuvés par les participants au Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI).

« Connecter l’Afrique » aura donc lieu dans la ville de Kigali au Rwanda, les 29 et 30 octobre prochains où participeront plus de 17 pays africains dont la Tunisie. Ce sommet vise à réduire la fracture numérique entre les pays du Nord et du Sud. Et afin d'améliorer le contexte socio-économique du continent, il aura pour principale mission de faciliter l’accès aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en accélérant la conclusion de partenariats ainsi que leur déploiement infrastructurel qui sont les premiers éléments indispensables à leur accès.

Par ailleurs, l’UIT suggère la mise en place d’un plan Marshall en Afrique, au vu des résultats qui restent encore insuffisants dans son dernier rapport concernant les investissements réalisés sur le continent africain en matière d’infrastructures TIC.