Aliexpress est, en quelques années, devenue la plateforme de vente en ligne numéro un dans le monde, bien loin devant Amazon, et tout cela, sans même s'inviter officiellement en Europe ou aux USA, uniquement en proposant aux acheteurs de se plier aux lois de l'importation depuis l'Asie.

Aliexpress

Mais depuis quelque temps déjà, certains revendeurs asiatiques disposent d'entrepôts localisés un peu partout dans le monde : Russie, Pologne, USA, Australie, Allemagne, Espagne ou même France.

Nouvelle étape dans le développement de la plateforme appartenant au groupe Alibaba : désormais des vendeurs hors Chine peuvent enfin s'inscrire et vendre depuis le site Internet. C'est une première pour le site qui n'acceptait jusqu'ici que des fournisseurs chinois alors qu'elle s'ouvrait à plus de 150 pays pour l'exportation.

L'Espagne, l'Italie, la Turquie et la Russie vont ainsi être les premiers pays concernés par cette ouverture. L'objectif pour Alibaba est de développer le commerce local pour gagner la confiance des utilisateurs : les consommateurs russes pourraient être rassurés d'acheter des produits venant directement de Russie avant de progressivement se tourner vers les produits venant de Chine.

La France pourrait intégrer ce programme dès la fin de l'année. Alibaba souhaite ainsi venir concurrencer un peu plus les plateformes comme eBay ou Amazon en se présentant comme une nouvelle source de diffusion et de revenus pour les revendeurs.