Lors de son arrivée à la tête de la Commission européenne, en novembre 2014, Jean-Claude Juncker, ancien premier ministre luxembourgeois, avait promis plus de transparence en matière de fiscalité et déclaré la guerre aux multinationales abusant de l’optimisation fiscale. Comme les groupes Apple, BASF, BP, Fiat Chrysler Automobiles, McDonald’s ou encore Starbucks, Amazon s’est ainsi retrouvé au cœur d’une enquête, qui a démarré en 2015 dans son cas. Selon deux sources au fait de l’avancée de la procédure, une décision sera officialisée d’ici juillet.

La Commission européenne compte récupérer dans les 400 millions d’euros d’arriérés d’impôts par l’intermédiaire du Luxembourg, où sont étaient transférés jusqu’en mai 2015 les bénéfices des différentes filiales et où avait été signé un accord en 2013, un accord suspecté d’être un avantage indu assimilable à une aide d’état. D’ici là, le montant du recouvrement, qui n’est qu’une estimation préliminaire, pourrait être révisé, à la hausse comme à la baisse.

Source : Reuters