Google propose une mise à jour de ses statistiques sur le taux d'adoption des diverses versions du système d'exploitation mobile Android. Elles couvrent une période d'une semaine jusqu'au 1er novembre 2013.

Rappelons que ces statistiques sont issues des données de connexion au Google Play Store. Les versions avec un taux d'adoption de moins de 0,1 % ne sont pas référencées.

Le fait marquant est le taux d'adoption de Jelly Bean qui franchit la barrière des 50 %. Un taux d'adoption de 52,1 % mais on soulignera que Jelly Bean regroupe Android 4.1, 4.2 et 4.3. Par rapport au mois précédent, la progression est de +3,5 points dont +1,9 pour Android 4.2.

Version sortie à l'origine pour les tablettes, Android 3.2 alias Honeycomb est en voie de disparition (0,1%). Toutes les autres moutures enregistrent une baisse. Avec 19,8 %, Android 4.0 Ice Cream Sandwich occupe la troisième marche du podium (-0,8 point). Android 2.2 Froyo pointe à 1,7 % (-0,5 point).

Reste qu'avec 26,3 % (-2,2 points), Android 2.3 Gingerbread fait de la résistance. Une mouture dont la publication remonte à décembre 2010 et équipe des smartphones moins onéreux.


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Et KitKat arriva

Ces statistiques sont publiées alors que Google vient de dévoiler Android 4.4 en même temps que son smartphone Nexus 5. KitKat réserve une petite surprise puisqu'il affiche une compatibilité avec des terminaux ayant 512 Mo de RAM et donc des smartphones d'entrée de gamme.

C'est notamment pourquoi Google parle d'atteindre le prochain milliard d'utilisateurs de smartphones avec Kitkat en pensant tout particulièrement aux pays dits émergents. Plus encore, KitKat est une arme anti-fragmentation dans la mesure où la pile logicielle a été repensée.

La réduction de l'empreinte mémoire s'accompagne d'une modification des applications Google afin qu'elles puissent être déployées sur des appareils à la configuration plus modeste. Une nouvelle API permet aux développeurs d'identifier la quantité de mémoire d'un terminal et proposer une version différente d'une application pour chacun.

C'est aussi comme cela que Google s'attaque à la fragmentation d'Android, sans forcément se focaliser sur les numéros de version.