Le fabricant taiwanais HTC est un fervent soutien d' Android, pour lequel il a été le premier à lancer un terminal sur le marché fin 2008 et dont il a tiré une nouvelle position d'acteur majeur sur le marché des smartphones, avec une impressionnante croissance de ses ventes ces derniers trimestres.

La société faisait aussi jusqu'à présent la joie des bidouilleurs de la ROM de ses terminaux en laissant ouvert leur accès, permettant de concocter des ROM personnalisées et optimisées. Si cette pratique reste limitée à un petit nombre d'utilisateurs, elle n'est cependant pas du goût des opérateurs mobiles, peu enclins à voir les services et contenus placés bien en évidence être impitoyablement expurgés de ces " custom ROM ".

Or, en devenant un acteur de référence pour les opérateurs, qui participent activement à la distribution des terminaux et renforcent leur visibilité, HTC a sans doute subi une pression grandissante pour faire cesser cette pratique.


Marche arrière ?

Les derniers modèles ont donc vu leur ROM verrouillée, rendant impossible les possibilités de manipulation et d'adaptation, ce qui n'a pas manqué de provoquer la colère des passionnés, se disant prêts à aller voir ailleurs si la ROM est plus verte.

Ne voulant peut-être pas risquer de perdre cette image positive qui a contribué à son succès actuel, HTC a annoncé à deux reprises, sur Facebook et sur Twitter, qu'il avait entendu les remarques et qu'il réfléchissait à une révision de sa politique sur le verrouillage des bootloaders.

Il n'y a pas encore de signes visibles de ce changement de direction mais cela ne pourra que rassurer les amateurs de personnalisation.

Source : Android Central