En cherchant à différencier les terminaux, fabricants et opérateurs ont tendance à pré-installer une foule d'applications et services sur les smartphones avec parfois une telle dérive que les terminaux perdent en fluidité, avec une mémoire encrassée de services à peu près jamais utilisés.

Samsung Galaxy S4 Active face  C'est le bloatware, ces applications qui ne sont pas des malwares mais qui finissent par avoir un effet néfaste en plombant l'ergonomie des appareils et dont il est souvent très difficile, sinon impossible, de se séparer, créant de la frustration chez les utilisateurs.

Les utilisateurs les plus aguerris passent d'ailleurs par des ROM alternatives qui optimisent les réglages de leur appareil...en commençant par éliminer tous les services et applications surajoutés.

Face à la multiplication des logiciels pré-installés, le gouvernement coréen prend des mesures et va imposer l'obligation de pouvoir désinstaller ces logiciels et services via de nouvelles guidelines qui seront publiées au mois d'avril 2014.

Tout doit pouvoir être désinstallé par l'utilisateur, sauf quatre éléments : ce qui touche à la connectivité sans fil WiFi, à la technologie sans contact NFC, au service client et aux portails de téléchargement. Selon Yonhap News, un smartphone Galaxy S4 distribué par l'opérateur coréen SK Telecom contient pas moins de 80 applications pré-installées.

25 sont pré-chargées par l'opérateur, 39 sont fournies par Samsung et 16 sont issues de Google. Avec la mise en place des nouvelles directives, plus de la moitié des ces logiciels pourront être désinstallées. On notera que certains fabricants commencent à penser à réduire le bloatware sur leurs terminaux Android, comme Motorola Mobility, tandis que la gamme des terminaux Google Play Edition proposée au Etats-Unis s'appuie sur des versions des smartphones de référence des grands fabricants avec une version pure d'Android, sans les surcouches et applications pré-installées trouvées sur les modèles standard.

Source : ZDNet.com