Tout a commencé il y a quelques longs jours, où on avait appris que certaines copies du jeu Animal Crossing : Wild World envoyées aux journalistes (dans le but de débloquer des personnages et objets dans la version Wii)  contenaient un mot jugé inapproprié.

En effet, un personnage du jeu accueillait le vôtre en vous appelant "nigga", pas besoin de faire la traduction. Bien qu'on trouve malheureusement cette appellation un peu partout, en particulier sur le net, elle en reste choquante, surtout dans un jeu censé être aussi irréprochable qu'Animal Crossing.

Nintendo n'a pas tardé à réagir, en présentant tout d'abord ses excuses puis en rappelant les copies incriminées. Mais le mal avait été fait, et il fallait trouver un autre responsable.


Pas assez vigilants ?
L'ESRB (Entertainment Software Rating Board) est montré du doigt, en cela qu'on lui reproche d'avoir agi  timidement contre ce genre de déviances, en précisant seulement dans des mises en garde, sur les boites de jeu, que "l'expérience du jeu est susceptible de changer durant des parties en ligne" ou bien "interactions en ligne non-évaluées par l'ESRB". Selon un porte-parole de l'ESRB, le système en place se porte très bien, et il n'est pas à remettre en cause :

"Les évaluations de l'ESRB ne peuvent pas anticiper et donc considérer le contenu généré par les utilisateurs dans les classifications que nous assignons."


MTV a pu entrer en contact avec GameStop, un revendeur de jeux vidéo, qui lui a affirmé que la politique de l'enseigne était d'effacer les données des jeux qu'elle rachetait. Reste que cela n'empêche néanmoins pas certains softs de passer à travers les mailles du filet.

Mais tout de même, pas sérieux Nintendo. Ou bien c'est peut-être ça, le "Wild World"...

Source : MTV Multiplayer