Anonymous : un hacker condamné à trois ans de prison

Un jeune homme de 22 ans vient d'être condamné à trois ans de prison et une amende de 227 000 dollars. Lié au mouvement Anonymous, il avait piraté des sites Web d'autorités policières.
Se drapant de la bannière Anonymous, John Anthony Borell III a plaidé coupable de fraude informatique. Début 2012, cet hacktiviste habitant la ville de Toledo dans l'Ohio aux USA avait piraté plusieurs sites Web dont de la police de plusieurs États.
La semaine dernière, le jeune homme de 22 ans a été condamné à une peine de trois ans de prison et 227 000 dollars de dommages-intérêts (170 000 €) pour les dégâts causés aux serveurs attaqués qui ont dû être réparés ou renforcés au niveau de leur sécurité.
John Anthony Borell III a reconnu avoir agi en sachant que ce qu'il faisait était illégal. Il a admis avoir mis en péril la sécurité de données personnelles de nombreux individus qui pour la plupart travaillaient pour les forces de l'ordre.
Sous le pseudonyme de ItsKahuna, il a pris part à une opération baptisée #OpPiggyBank et menée avec le groupe CabinCr3w qui a notamment revendiqué le piratage et la publication de plus de 500 données personnelles (numéros de sécurité sociale, adresses et numéros de badges...) d'officiers de police.
C'est a priori via son compte Twitter que ItsKahuna a été démasqué. Selon The Daily Dot, le service de microblogging a coopéré avec les enquêteurs en leur fournissant les données IP nécessaires à la traque de John Anthony Borell III.
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Trois hacktivistes d'Anonymous ont été condamnés hier à des peines de prison avec sursis et à des dédommagements à la région Lorraine et plusieurs institutions.
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Deux hacktivistes présumés ont été interpellés. Ils auraient été les instigateurs de plusieurs attaques à l'encontre de sites Web institutionnels. Le cas de l'attaque du ministère de la Défense est évoqué. Ils risquent dix ans ...
Vos commentaires
Condamné pour les avoir obligé à renforcer leur sécurité, c'est pas mal ça...
Il y a toujours des failles dans un système. il faut plus ou moins de temps pour les détecter.
Mais 3 ans, il s'en sort très bien. Trente ans par infraction c'est la sentence habituelle.
Il va sûrement être recruté par une instance fédérale après avoir purgé sa peine, et il est fort possible qu'il soit déjà dans un service...
Faut quand même être un sacré abruti pour penser que Twitter ne va pas aider le FBI en fournissant notre IP quand on fait ce genre de choses...
"été illégal" ? Non, "était"
Oui enfin déjà je vois pas le rapport entre tweeter et le hack d'un site web de la police...
Le seul sénario que j'entrevois est :
1. il s'est vanté sur tweeter de ses exploits (*)
2. la boîte a filé aux flics les IP de connexion à ce compte
3. les flics ont remonté les IP jusqu'à la sienne (**), puis ont géolocalisé
S'il n'a pas fait (**), il est con, s'il a fait (*), il est TRÈS TRÈS con !
D'une part, et comme le stipule DeepBlueOcean, il n'est pas resté si anonyme que cela puisqu'il s'est fait coffrer. D'autre part, il serait bon de rappeler qu'Anonymous à pour objectif de dénoncer les pratiques sectaires de l'eglise de scientologie, de défendre la liberté du Net par certaines actions envers des sites gouvernementaux qui veulent cloisonner nos libertés.
1. Il est nullement question de publication de données privées dans leurs objectifs
2. Attaquer un site policier ? Autant vouloir éradiquer une fourmilière en écrasant une seule fourmi C'est du cyber-vandalisme, sans plus.
3. Leurs actions ne sont jamais nominatives et associées à un pseudo particulier hormis certains communiqués. Se vanter de ce genre de méfait est contradictoire à l'esprit d'Anonymous.
Les autorités aiment se targuer de contrôler cette mouvance mais ils sont loin du compte ... Très loin même ... Propagande policière sans plus