L'Antarctique prépare un iceberg d'une superficie comparable à celle du département du Jura ou des Bouches du Rhône en France. Plus de 5 000 km² qui sont sur le point de se détacher de la banquise.

D'après des scientifiques du projet de recherche MIDAS rattaché aux universités de Swansea et Aberystwyth au Pays de Galles, après quelques mois de stabilité, une fracture - observée depuis plusieurs années - a soudainement augmenté de 18 km au cours de la seconde moitié de décembre 2016.

Désormais, seulement 20 kilomètres de glace retiennent le futur iceberg géant. Une fracture s'étend sur quelque 80 kilomètres.

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Appelés Larsen A et B, deux segments de banquise s'étaient déjà désintégrés en janvier 1995 et en février 2002. Larsen C sera le plus imposant. D'une épaisseur de 350 mètres, il devrait se détacher dans les prochains mois.

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Pour les scientifiques, il ne s'agit toutefois pas d'un événement climatique mais géographique qui modifiera le paysage de la péninsule Antarctique, sans être nécessaire lié au changement climatique. Le futur iceberg ne devrait pas affecter le niveau des océans.

N.B. : crédits photos : NASA ; novembre 2016.