L'implantation de nouvelles antennes-relais étant de plus en plus mal vue et faisant l'objet de contestations plus fréquentes, certaines municipalités ont voulu déposer un moratoire sur de nouvelles installations, en attendant d'en savoir plus grâce à de prochaines études ( celle de l' Afsset en particulier ) ou en espérant une modification des conditions de fonctionnement de ces dispositifs, qui en réduirait fortement la puissance d'émission.
Bloqués par les tribunaux administratifs
Cependant, note le journal Les Echos, les moratoires ont tous été rejetés par les tribunaux administratifs saisis par les préfets. Les élus, fortement sollicités par les citoyens inquiets, cherchent des moyens pour calmer les esprits et, qui sait, éviter une nouvelle affaire sanitaire, mais ont peu de marge de manoeuvre.
La fameuse limite d'exposition maximum de 41 volts / mètre est au coeur du débat, les associations ( et désormais certaines mairies, prête à en expérimenter l'idée ) militant pour la faire passer à 0,6 volt / mètre, comme cela existe déjà dans d'autres pays européens.
Et si les municipalités se voient empêchées d'agir au niveau administratif, elles comptent sur l'organisation des citoyens en associations, pouvant porter les affaires au civil, pour refuser les nouvelles implantations. Les affaires de ces derniers mois ont montré que la stratégie est payante, à défaut d'être justifiée par autre chose qu'une angoisse collective, les émissions des antennes-relais n'étant pas reconnues officiellement comme un danger potentiel pour la santé humaine.
Publié le
par Christian D.

Source :
Les Echos

Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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