À la suite de plaintes de fournisseurs de services de recherche, la Commission européenne a ouvert une procédure formelle pour enquêter sur un possible abus de position dominante de Google. À trois reprises, la firme de Mountain View a fait des propositions afin de solder ce contentieux par un accord amiable.

Google-nouveau-logo-possible En début d'année, le dernier lot de propositions semblait satisfaire l'exécutif européen mais il fallait encore recueillir les commentaires des plaignants avant de pouvoir rendre une décision finale. Et c'est rebelote…

Porte-parole du commissaire européen à la concurrence, Antoine Colombani a déclaré que " les plaignants ont soumis de nouveaux arguments et données, dont certains doivent être pris en considération ". " Nous sommes maintenant en contact avec Google pour voir s'ils sont prêts à offrir des solutions. "

Cette affaire au long cours initiée il y a près de quatre ans ne se résoudra donc probablement pas sous l'ère de la Commission européenne actuelle. La Commission européenne renouvelée doit prendre ses fonctions le 1er novembre prochain et sera peut-être moins conciliante avec Google qui revoit revenir comme un boomerang le spectre d'une copieuse amende.

Ce week-end, Eric Schmidt, le président exécutif de Google, a défendu l'approche du groupe en signant un billet intitulé : " Nous avons construit Google pour les utilisateurs, pas pour les sites Web. "

Il a déclaré qu'il est " faux de dire que Google fait la promotion de ses propres produits au détriment de la concurrence ". " Nous affichons en haut de page les résultats qui répondent directement aux requêtes de l'utilisateur. Après tout, nous avons construit Google pour les utilisateurs, pas pour les sites Web. "

Source : Reuters