C'est l'heure des gros chiffres pour l'App Store. Sur la base d'une étude commandée auprès de la société américaine de conseil économique Analysis Group (PDF), Apple annonce que l'écosystème de l'App Store a permis de générer 519 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour le commerce en 2019.

Sur cette somme colossale, plus de 85 % seraient uniquement revenus aux développeurs tiers et entreprises, sachant qu'Apple perçoit une commission sur les facturations en lien avec les biens et services numériques.

Il s'avère que les biens et services physiques représentent 413 milliards de dollars, tandis que les biens et services numériques représentent 61 milliards de dollars, et 45 milliards de dollars pour la publicité intégrée dans les applications.

Apple touche une commission de 30 % avec les applications payantes de l'App Store et pour les ventes via le système d'achat intégré avec les applications gratuites. Pour les applications gratuites avec abonnement payant, c'est une commission de 30 % la première année d'abonnement, puis de 15 %.

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Pour les biens et services physiques, ce sont les applications de m-commerce qui ont généré la majorité des ventes (268 milliards de dollars), devant les applications de voyage (57 milliards de dollars) et les applications de services de VTC (40 milliards de dollars).

Il est à noter que la Chine compte à elle seule pour 246 milliards de dollars de revenus, soit plus de 47 % du total des facturations et ventes facilitées par l'écosystème de l'App Store en 2019, et 225 milliards de dollars pour les seuls biens et services physiques. Cela donne une idée de l'ampleur du m-commerce en Chine.

En deuxième position, ce sont les États-Unis avec 138 milliards de dollars (27 %). L'Europe représente quant à elle 10 % du total mondial du chiffre d'affaires.

Apple n'avait pas pour habitude de communiquer sur les revenus liés à l'App Store au sens large en mêlant les ventes numériques et physiques, ainsi que l'impact sur l'économie tierce. Une tactique de défense alors que l'App Store est sous le coup d'enquêtes antitrust ? Nul doute que l'étude resurgira dans un autre contexte que celui de la simple communication.