À l'occasion de la dernière WWDC, on s'attendait à ce qu'Apple dévoile quelques applications portées sous Android, notamment afin de jouer la même stratégie que Google et Microsoft en installant quelques fonctionnalités phares de son écosystème chez la concurrence. L'objectif : donner envie aux utilisateurs d'aller voir ailleurs pour retrouver des services qui les ont séduits.

imessage

Malgré tout, la stratégie n'est pas vraiment du gout d'Apple. Selon un cadre interrogé par Walt Mossberg, Apple n'aurait de toute façon pas besoin de recruter davantage d'utilisateurs sur son service : la marque rassemble déjà 1 milliard d'utilisateurs d'iOS dans le monde. D'autre part, iMessage reste cloitré à iOS dans l'espoir de forcer les utilisateurs qui souhaiteraient en bénéficier de craquer pour un terminal d'Apple équipé...

Ce dernier argument vaut pour l'ensemble des services intégrés à iOS, qui restent exclusifs à la plateforme : Apple estime que les utilisateurs doivent être séduits par un tout, et que les prestations proposées uniquement sous iOS permettent de recruter de nouveaux clients.

Un argument qui ne vaut toutefois pas pour Apple Music, la plateforme de streaming de musique d'Apple, qui cherche à récolter le plus d'abonnés possible. Mais voilà, à la différence des autres services, Apple Music est payant... contrairement à iMessage qui est gratuit (une fois le terminal iOS acheté).