Le géant Apple a une nouvelle fois présenté de solides résultats financiers trimestriels, même si les ventes d'iPhone, le principal moteur de ses revenus, ont affiché un volume similaire à celui de l'an dernier.
Toutefois, le choix de la firme de ne plus détailler les ventes de ses appareils mobiles, indicateurs très suivis par les analystes, et les prévisions financières plus modérées que prévu pour les mois à venir ont déclenché un mouvement de recul de son cours en Bourse.
Ce dernier a ainsi chuté de 6%, avec pour conséquence de faire refluer la valorisation sous la barre symbolique des 1000 milliards de dollars. Apple avait été la première des entreprises high-tech à atteindre ce cap durant l'été, suivie à quelques semaines près par Amazon.
Le recul du cours a en effet retiré environ 67 milliards de dollars de valorisation sur les craintes d'Apple de s'affaiblir du côté des marchés émergents et sur des prévisions très prudentes sur la période pourtant très propice des fêtes de fin d'année.
Les analystes ne semblaient pas s'atteindre à une telle tiédeur des prévisions, d'autant plus que les attentes sur les valeurs technologiques US restent fortes. La parte de visibilité sur les volumes d'iPhone, d'iPad et d'ordinateurs Mac est aussi vue comme une mauvaise nouvelle et masque peut-être la fin de phases de croissance qui ont commencé à montrer leurs limites ces deux dernières années.
