Apple fait à son tour les frais d'accusations de sexisme, racisme, dénigrement et harcèlement de la part d'un nombre grandissant d'employés. Une situation prend de l'ampleur, portée par le hashtag #AppleToo.

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Depuis l'année dernière, on assiste à une levée du silence qui pèse dans les grands groupes depuis trop longtemps. Les différentes formes de harcèlement, racisme ou agressions parfois physiques sont ainsi plus facilement dénoncées et portées au jour sur la toile. Qu'il s'agisse d'Ubisoft ou plus récemment de Blizzard, ces révélations entrainent des changements au sein des structures avec des départs et la mise en place de nouvelles politiques sanctionnant les comportements toxiques, allant jusqu'à des poursuites en justice dans certains cas extrêmes.

Cette fois c'est au tour d'Apple d'être pointée du doigt avec un hashtag dédié sur Twitter : #AppleToo faisant écho à #MeToo. L'image parfaite de la firme s'étiole ainsi et laisse place à une réalité parfois crue : certains départements du groupe ont banalisé les comportements racistes, font proliférer les injustices et trop peu de signalements trouvent un écho en faveur des victimes. Certains rapporteurs de comportements répréhensibles auraient même été pénalisés, isolés ou humiliés.

En portant l'affaire plus largement sur la toile, les victimes espèrent profiter d'un effet de masse et encourager les collaborateurs et collaboratrices victimes à leur tour à témoigner pour avoir un impact plus important auprès de la marque. Actuellement, plus de 500 témoignages ont été recueillis.