Avec la mise en place de la distanciation sociale depuis le 17 mars en France, la mise en place du processus de l'enchère pour les fréquences 5G en France était au point mort.

L'Arcep, régulateur du secteur des télécommunications, en avait convenu mais attendait de savoir si l'enchère pourrait être maintenue durant la période initialement prévue du mois d'avril 2020.

Les quatre opérateurs ont déjà déposé un dossier qui a fait l'objet d'un examen et tous remplissent bien tous les critères et engagements pour accéder chacun au bloc fixe de 50 MHz dans la bande 3,5 GHz au tarif unitaire de 350 millions d'euros.

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Cette validation leur donne accès à la seconde partie du processus qui consiste en une enchère pour 11 blocs de 10 MHz destinés à augmenter leurs ressources spectrales au-delà du bloc initial.

Mais si les candidats sont bien là, ce sont les "préparatifs nécessaires à l'organisation matérielle de cette enchère" qui n'ont pas pu être mis en place du fait de la crise du coronavirus.

Le régulateur confirme donc que le processus d'enchère est reporté, sans préciser de date puisque la durée du report "dépendra de celle de la crise sanitaire. La date de tenue de l'enchère sera fixée par l'Arcep en fonction de l'évolution de la situation".

Autant dire qu'un lancement de la 5G en France durant l'été est désormais largement compromis, alors que l'Espagne a déjà annoncé le report de ses propres enchères 5G. L'Arcep indique poursuivre ses travaux sur les questions sociétales et environnementales de la nouvelle technologie.