Alors que l'on parle de plus en plus de très haut débit, les divers programmes visant à réduire la fracture numérique avec en tête de liste le déploiement national de la couverture haut débit et le dégroupage peinent à se concrétiser.

Arcep logo  Si une partie des Français se sent aujourd'hui concerné par le très haut débit, pour d'autres, la situation est beaucoup plus complexe puisqu'ils ne profitent encore pas du dégroupage.

Une situation que l'ARCEP souhaite résoudre au plus vite. Ainsi, pour éviter les disparités trop importantes et le cas de figure d'un pays qui "se scinde en deux zones", l'ARCEP a annoncé trois objectifs majeurs. Car selon le régulateur, 12 % des lignes sont encore non dégroupées en France, " les répartiteurs restant à dégrouper sont de plus en plus petits". L'idée étant d'encourager le dégroupage "dans l'objectif d'homogénéiser les offres sur le territoire."

  • Pour l'ARCEP, le dégroupage en zone non dégroupée est " le moyen le plus efficace de fournir des offres complètes sur le marché de détails.", pour autant l'action " sera insuffisante pour permettre, dans les trois ans qui viennent, l'émergence des services audiovisuels sur DSL sur l'ensemble du territoire."
  • "Permettre aux opérateurs alternatifs d’ouvrir à minima les services audiovisuels non linéaires (TV de rattrapage, VàD) lorsqu’ils ne sont pas présents au dégroupage. Il s’agit pour ce faire de modifier la structure de tarification des produits activés d’Orange utilisés par les opérateurs alternatifs."
  • "Clarifier les contraintes qui pèsent sur Orange pour ouvrir les services de télévision sur les répartiteurs non dégroupés."

Trois axes qui, selon l'ARCEP, permettraient d'initier " un cercle vertueux d'accélération simultanée du dégroupage de la zone non dégroupée et d'accès aux services triple play sur des répartiteurs qui resteraient durablement non dégroupés."

Source : Univers Freebox