Après l'accord sur le financement, l'ESA (Agence Spatiale Européenne) a validé le programme de développement du lanceur lourd Ariane 6 et de la fusée légère Vega C, dont la conception est confiée à Airbus Safran Launchers (ASL), au CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) et à European Launch Vehicles (ELV).

Le partenariat prévoit que l'ESA supervisera l'architecture des lanceurs tandis que les industriels s'occuperont de la propulsion et notamment sur le moteur P120C qui constituera le premier étage de Vega C et les boosters d'Ariane 6.

Le lanceur lourd sera proposé en deux configurations : Ariance 62 à deux boosters et Ariane 64 à quatre boosters, en fonction des besoins. Le site de lancement officiel d'Ariane 6 restera à Kourou, en Guyane française, le CNES préparant déjà le terrain et les installations requises.

Le programme prévoit un premier décollage de Vega C à partir de 2018 et d'Ariane 6 en 2020 et les contrats se montent à plus de 3 milliards d'euros : 2,4 milliards d'euros pour le développement d'Ariance 6 par ASL, 600 millions d'euros pour la mise en place du site et de ses installations à Kourou par le CNES, et 395 millions d'euros pour le développement de Vega C par ELV.

Si les délais de conception sont tenus, Ariane 6 pourrait participer à la mise en orbite d'une partie des 900 micro-satellites OneWeb devant apporter Internet sur l'ensemble du globe.