Les réseaux sociaux ont pleinement joué leur rôle durant les attentats de Paris et les événements ce jour à Saint-Denis, dans leurs bons et leurs mauvais côtés. S'ils ont permis aux utilisateurs de se faire une idée des événements très rapidement, de participer à l'actualité brûlante ou de faire savoir à leurs proches et amis qu'ils étaient en sécurité, ils laissent aussi se diffuser des rumeurs invérifiées ou totalement bidonnées, au risque de déclencher des mouvements de panique incontrôlés, ou risquent de donner des indications aux terroristes lors des phases de siège.

Difficile pour les autorités de contrôler ces flux d'information qui à l'occasion peuvent aussi apporter des données importantes et des consignes sont régulièrement diffusées sur ces mêmes réseaux sociaux. Sur Twitter, la préfecture de Police de Paris rappelait ainsi à participer à la "sécurité de tous" par des gestes relevant du bon sens et qui restent valables dans le cas où d'autres tentatives d'attentat interviendraient dans les prochains jours :

Ce jour encore, la Gendarmerie Nationale a diffusé sous les hashtags #EtatdUrgence et #AttentatsParis un rappel soulignant que des contrôles avaient lieu partout en France et demandant de ne pas signaler "la position des forces de l'ordre".

Cela concerne les classiques appels de phare mais aussi et surtout les alertes via des applications GPS, qui permettent de signaler un élément sur le réseau routier (accident, ralentissement...ou éventuellement une présence présence policière), ainsi que les échanges de messages via les réseaux sociaux.