Bild Avec la plupart des sites d’actualités alimentés par des journalistes professionnels, l’internaute a le choix entre une version accessible gratuitement moyennant de la publicité ou une version dépourvue de publicité en échange d’un abonnement mensuel ou annuel. La seconde lui offre généralement quelques fonctionnalités et contenus en plus. Mais l’internaute d’aujourd’hui étant habitué à la gratuité, pas question de payer pour se débarrasser des publicités. Les bloqueurs n’ont ainsi pas tardé à rappliquer. Après avoir atterri sur les ordinateurs, ils ont poursuivi leur chemin sur smartphone et tablette. La situation s’avère problématique pour les éditeurs des sites qui n’ont souvent que deux sources de revenus : les abonnements et la publicité

Axel Springer fait ainsi partie de ceux qui ont décidé de déclarer la guerre aux bloqueurs. Le groupe allemand teste depuis peu un dispositif sur son site BILD. Au chargement, l’internaute disposant d’un outil type Adblocker se voit ainsi refuser l’accès au site tant qu’il n’a pas désactivé l’antipub ou souscrit un abonnement. Le message en profite pour rappeler qu’un abonnement payant permettrait une navigation jusqu’à 50 % plus rapide. Axel Springer justifie ce choix par le fait que 200 millions d’internautes ont recours aux bloqueurs et que leur nombre affiche une augmentation de 41 % au cours des derniers mois. Or, il faut bien que l’argent rentre. Et comme il n’y a pas moyen de faire interdire les bloqueurs, l’éditeur allemand a décidé de couper les vannes aux internautes qui voudraient le beurre et l’argent du beurre.

Source : JDG