Une baisse de prix qui se fait attendre
Les mots de Chubachi n'étonne pas vraiment puisqu'en avril dernier, il avait déjà parlé d'un réexamen de la stratégie mise en place pour la PS3 à cause des ventes décevantes et en déclin dans le monde. Depuis, on ne peut pas dire que les choses se soient améliorées.
Citons pêle-mêle le retrait du modèle 20 Go aux Etats-Unis, des objectifs qui n'ont pas été remplis (les six millions de machines distribués sur le marché), les pertes désastreuses de plus de 1,4 milliards d'euros en 2006/2007 ou encore la différence entre les ventes de la PS3 et de la Wii au Japon (434 000 PS3 contre 1,55 millions de Wii sur l'année 2007).
Sony a donc tout intérêt à baisser le prix de sa console next-gen s'il veut attirer une plus grande partie du public (et convaincre par conséquent les éditeurs tiers de l'intérêt à développer sur PS3) encore frileux à mettre une grosse somme d'argent dans une machine qui, de plus, ne compte pas de réels titres forts (Metal Gear Solid 4 et Final Fantasy XIII ne sont pas pour demain).
