Au printemps dernier, un collectif d'enseignes françaises lançait les premiers "French Days", une période de promotions censée venir concurrencer la semaine du Black Friday et du Cyber Monday très populaires à travers le monde.

French Days 1

Récemment, nous avions droit à une nouvelle édition de ces French Days du 28 septembre au 1er octobre. Sous l'impulsion de Boulanger, Cdiscount, Fnac-Darty, La Redoute, Rue du commerce et ShowroomPrivé, des promotions étaient lancées un peu partout sur Internet...

Mais la période ne semble pas aussi propice aux achats que celle du Black Friday, et les mentalités ne sont pas encore prêtes pour accepter ces promotions sorties de nulle part.

Idealo indique ainsi qu'en moyenne, la fréquentation des sites participant à ces French Days n'a augmenté que de +15%, c'est même moins que lors de la première itération (+22%), et ridiculement plus faible que lors du Black Friday (+112%).

French Days

Selon Idealo, "Le plus fort moment des French Days (le 30 septembre) reste similaire à la fréquentation du lundi de la rentrée des classes. De fait, on peut déduire que la fréquentation en très légère hausse des consommateurs sur les sites d’e-commerce témoigne de leur faible intérêt pour l’événement. Achats de la rentrée déjà effectués, paiement des impôts… de nombreux facteurs peuvent expliquer ce phénomène."

L'explication est sans doute plus simple que cela : dans les faits, les réductions proposées étaient à la fois assez faibles ou portant sur des articles peu populaires. Pire encore, on a pu assister à des prix en hausse ...
"Eu égard au faible nombre de marchands participants à l’opération, aucune catégorie n'a pu en moyenne voir des promotions intéressantes pendant les French Days. Pire encore, la plupart des produits ont même augmenté en comparaison avec les deux week-ends précédents l’événement alors que certains commerçants tentaient d’afficher leurs prix au plus bas après la rentrée".