Officiellement lancé en début de mois dans une version finale aux États-Unis, mais encore bêta dans le reste du monde, le moteur de recherche Bing de Microsoft a aussi fait parler de lui par la polémique entourant sa fonctionnalité de recherche vidéo, et la possibilité de consulter des clips à caractère sexuel sans même visiter les sites pointés dans les résultats.

La seule présence du filtre ne suffisant apparemment pas, la firme de Redmond s'échine à élaborer une solution susceptible de convenir au plus grand nombre, et notamment aux entreprises qui ne veulent pas une utilisation à d'autres fins que " professionnelles " de Bing de la part de leurs employés.

Après l'ajout de paramètres ( adlt=strict ) en fin de requête ( dans l'URL de requête ) afin de s'assurer de l'affichage de résultats comme si le filtre avait été élevé au niveau le plus strict, Microsoft propose une solution plus simple à mettre en œuvre.

Ainsi, toutes les images et vidéos au contenu dit explicite, proviennent dorénavant d'un seul domaine, explicit.bing.net, qui est invisible pour l'utilisateur final. Les entreprises et autres groupes qui le désirent peuvent donc bloquer ce domaine ( un simple filtrage logiciel ) afin que même si le filtre SafeSearch est désactivé, le contenu non désiré ne soit pas affiché. Cela évitera des précédents avec certaines entreprises qui ont tout bonnement décidé de bannir Bing.

Par ailleurs, Bing va également commencer à retourner l'information de l'URL source dans la chaîne de requête pour les images et les vidéos, précise Mike Nichols, directeur général pour Bing.