Les portes logiques, élément central des systèmes informatiques, est basé sur des lampes ou des transistors pour traiter la masse d'information numérique à base de calculs des fonctions logiques de l'algèbre de boole.
Les chercheurs ont redéfini l'ADN de bactéries, ce qui a permis de les utiliser pour en faire des portes logiques dont l'application est quasi-similaire celle des équivalents électroniques actuels. Toutefois, cette mise en place permet une modularité nettement plus importante, avec la possibilité de combiner plusieurs portes ensembles pour découler sur d'autres composants.
Les prototypes de portes logiques ET et NON actuellement fabriqués se basent sur des bactéries Escherichia coli ( E.Coli ) que l'on trouve habituellement dans la flore intestinale. Leur ADN a été altéré afin qu'elles se comportent comme un interrupteur suivant une stimulation chimique. Théoriquement, les scientifiques indiquent qu'il est possible de concevoir une porte logique NAND à partir de bactérie, puisqu'il s'agit d'une combinaison des portes ET et NON.
L'objectif mis en exergue est de créer des composants à base de plusieurs portes logiques, afin d'effectuer des calculs plus poussés et ainsi traiter un maximum d'informations numériques. Concrètement, un nouveau type de circuit biologique pourrait voir le jour.
Publié le
par Fabien H.

Source :
Nature Communications

Fabien H. : journaliste GNT spécialisé jeux vidéo
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