Tim Cannon a véritablement la technologie dans la peau, au sens littéral puisqu'il vient de se greffer une puce Circadia 1.0 au niveau de l'avant-bras.

Circadia 1  Un module de la taille d'un smartphone qui ne passe pas inaperçu et qui a fait l'objet d'un développement de plus de 18 mois par Tim Cannon lui-même et un ami à lui.

L'implant se recharge sans fil et surveille divers signes vitaux de Tim qui sont renvoyés directement par Bluetooth vers son dispositif opérant sous Android.

Le biohacker a indiqué que le Circadia 1.0 pouvait lui "envoyer un message s'il pense que j'ai de la fièvre ", le implant circadia  dispositif peut ensuite analyser les diverses constantes vitales de Tim pour tenter quel est la cause de cette fièvre.

Une prochaine version de l'implant devrait être capable de surveiller la fréquence cardiaque, mais aussi se rendre beaucoup plus compacte.

On notera que puisque l'implant est de fabrication maison et qu'il n'a pas été autorisé par l'administration médicale, Tim Cannon a dû faire appel à des professionnels de la modification corporelle pour effectuer l'intervention, le tout, sans anesthésie.

Le bioHacker précise " Je pense que notre environnement doit être davantage à l'écoute de ce qu'il se passe dans notre corps." " Par exemple, si j'ai eu une journée stressante, le Circadia peut communiquer avec mon domicile et préparer une atmosphère relaxante lorsque je rentre : une lumière tamisée et un bain chaud."

Tim Cannon souhaite faire partager son module avec d'autres pionniers des implants cybernétiques, sa première production de puces devrait être parée à la vente d'ici quelques mois. Chaque implant devrait coûter environ 500 $, mais puisqu'ils ne seront sans doute jamais approuvés par le corps de la médecine, il faudra se renseigner auprès des spécialistes de la modification corporelle pour y accéder. Steve Haworth, un expert dans le domaine a déjà indiqué qu'il proposerait d'implanter le module pour 200 $.

Source : Mashable