Le gaz expiré par nos poumons ne contient pas qu’un simple mélange d’air et de dioxyde de carbone, de nombreuses molécules provenant de notre corps sont également expulsées lors du processus respiratoire.

biométrie souffle  Des chercheurs suisses travaillent ainsi sur un projet rapporté par PLOS One, un programme qui vise à analyser des échantillons d’air expiré par des volontaires avec un spectromètre de masse pour isoler quelques marqueurs spécifiques comme des maladies, ou des composés uniques.

L’idée est d’une part de permettre de proposer des diagnostics médicaux sans prélèvement invasif comme des biopsies ou prise de sang, mais qui proposeraient surtout des résultats instantanés.

Un nouvel outil pour la médecine moderne qui pourrait également mettre en évidence la consommation de drogues.

L’autre intérêt du projet est la recherche de marqueurs et molécules individuelles. Les scientifiques estiment ainsi que chaque être vivant dispose de sa propre signature respiratoire, et qu’il serait possible d’identifier l’identité d’une personne en analysant son souffle.

Les composants de l’expiration changent selon les moments de la journée et en fonction de l’activité biologique du patient. Néanmoins, certaines molécules pourraient proposer une présence et des concentrations stables sur la durée qui permettraient de constituer une carte d’identité infaillible.

Si les résultats se révèlent probants concernant la détection de maladies pulmonaires, il reste encore beaucoup de chemin pour identifier des traceurs biologiques menant à une identification des individus. Néanmoins les scientifiques espèrent déjà pouvoir proposer des systèmes de sécurisation biométriques basés sur l’analyse du souffle des personnes.

Source : Dvice