Pour la première fois de son histoire, le Bitcoin a dépassé le cap des 10 000 euros. Il ne valait qu'environ 950 euros au premier janvier 2017 et tout juste 400 euros le 1er janvier 2016, aujourd'hui la cryptodevise a rendu riche les investisseurs qui ont cru en elle au cours des deux dernières années.

Une situation qui alimente les convoitises et rend les investisseurs peu avertis vulnérables sur plusieurs point comme le rappelle un communiqué commun de l'Autorité des marchés financiers (AFM) et l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) : "L'achat-vente et l'investissement en bitcoins s'effectuent à ce jour en dehors de tout marché réglementé. Les investisseurs s'exposent par conséquent à des risques de perte très élevés en cas de correction à la baisse et ne bénéficient d'aucune garantie ni protection du capital investi".

Bitcoin

Le communiqué évoque un "actif spéculatif, parfois qualifié à tort de monnaie virtuelle ou cryptomonnaie", précisant que les autorités "recommandent aux épargnants la plus grande vigilance avant d'envisager d'y investir une partie de leur épargne". A ce jour, il est vrai que "le bitcoin et les autres cryptoactifs n'entrent pas dans le périmètre de supervision directe de l'AMF". Les régulateurs ajoutent qu’"Ils ne peuvent pas non plus être qualifiés de monnaies ni être considérés comme des moyens de paiement au sens juridique du terme. Par conséquent, ils ne sont donc pas non plus assujettis au cadre réglementaire relatif aux moyens de paiement."

L'ascension du prix du Bitcoin fait peser la formation d'une bulle spéculative qui pourrait entrainer la faillite de millions d'investisseurs à travers le monde. Rappelons que la devise a connu plusieurs rebondissements catastrophiques au cours des dernières années. Actuellement, aucun indicateur ne permet de définir clairement si le Bitcoin maintiendra sa valeur actuelle ou si la tendance est à la hausse ou à la baisse.