Au goût de l'éditeur de clients comme µTorrent et BitTorrent, l'image du piratage est bien trop souvent accolée au célèbre protocole de communication et partage de fichiers en P2P. BitTorrent Inc. se lance ainsi dans une campagne de réhabilitation ( Does BitTorrent = Piracy ? ).

Pour BitTorrent Inc., c'est d'autant plus nécessaire qu'il commercialise des produits et services basés sur BitTorrent. Sur DoesBitTorrentEqualPiracy.com, le groupe donne une cinquantaine de raisons qui plaident en faveur du protocole.

Les arguments s'enchaînent tant que l'internaute n'est pas convaincu. BitTorrent Inc. déclare se positionner du côté de l'innovation Internet et affirme ne pas cautionner le piratage.

Parmi les arguments avancés, le fait que BitTorrent soit utilisé par Wikipédia afin de réaliser des économies de bande passante pour les vidéos, ainsi que par d'autres acteurs comme Facebook pour le déploiement de code par exemple ou encore pour distribuer des contenus en toute légalité.

À voir si BitTorrent Inc. prêche dans le vide. La donne est en effet connue de longue date. La technologie BitTorrent est neutre en elle même, mais cela ne lui évite pas une diabolisation de par les usages illicites qui en sont faits.

Cela a pour conséquence de faire figurer des sites d'indexation et trackers BitTorrent dans une liste noire maintenue par les USA. Quant à la Hadopi en France, la riposte graduée a d'abord été taillée pour lutter contre partage illégal en P2P principalement porté par BitTorrent.