L'avenir de BlackBerry est en train de se jouer actuellement mais l'avenir est loin d'être tout tracé. L'intérêt manifesté par le fonds actionnaire Fairfax doit encore être concrétisé et obtenir l'aval de ses partenaires financiers tandis que tous les signes indiquent que l'entreprise va réduire sérieusement la voilure.

Entre un projet de recentrage sur le secteur professionnel et une nouvelle phase de restructuration qui va détruire 4500 emplois, le fabricant va perdre du poids...et son campus de Waterloo, fort de sa vingtaine de bâtiments est en train de devenir trop grand et trop coûteux.

Le Globe & Mail indique que le fabricant a pris contact avec des sociétés de gestion immobilère pour évaluer les options sur la conduite à tenir vis à vis de cette ressource, de manière à générer le meilleur retour possible en un minimum de temps.

Cela pourrait passer par la cession d'une partie des bâtiments et un contrat en leasing pour le reste, BlackBerry ne souhaitant conserver que quelques bâitments essentiels. Le groupe canadien a confirmé qu'il étudiait "l'optimisation" de son espace dans le cadre de son programme de réduction des coûts.

"Si une partie de cet espace n'était plus nécessaire pour l'usage de BlackBerry, nous nous organiserons avec des partenaires clés de l'écosystème qui pourraient avoir besoin d'une partie de cet espace libéré", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Si la manoeuvre doit permettre de générer du cash, le Globe & Mail suggère que BlackBerry chercherait également à faire évaluer la valeur de cette ressource immobilière dans le cadre des négociations avec Fairfax, alors que le fabricant est l'un des plus gros propriétaires de la région.

Fin 2012, Nokia, également en phase de réduction de ses coûts de fonctionnement, avait vendu les bâtiments de son siège social d'Espoo (la fameuse Nokia House), en Finlande, tout en continuant de les occuper mais en tant que locataires

Source : The Globe & Mail