Le vol d'essai ayant permis à la capsule CST-100 Starliner de Boeing de rejoindre la Station spatiale internationale (ISS) en mai dernier a constitué un grand pas vers son adoption par la NASA mais il reste encore à réussir un vol habité, avec astronautes à bord.

Ce n'est qu'avec la réussite de cette seconde mission que l'agence spatiale américaine pourra exploiter la capsule pour des acheminer régulièrement des astronautes comme le fait déjà la capsule Crew Dragon de SpaceX, en service depuis 2020.

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Boeing a connu de multiples retards dans le développement de Starliner, ce qui induit des reports multiples des fenêtres de lancement et des surcoûts passés à peaufiner les détails.

Et si la firme espérait mener à bien la prochaine mission dès le mois de décembre, il faudra encore compter sur un délai supplémentaire, le temps de corriger les problèmes rencontrés durant le vol OFT-2 du mois de mai.

Nouveau calendrier : février 2023

Boeing ne pourra en venir à bout cette année et envisage donc désormais un tir en février 2023. Des moteurs de contrôle d'altitude et de manoeuvre orbitale n'avaient pas fonctionné correctement, sans compromettre l'arrimage à l'ISS.

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Une fois les soucis corrigés, la capsule Starliner sera fixée au sommet d'une fusée Atlas 5 vers le mois de novembre. La mission devra embarquer les astronautes Barry Willmore et Sunita Williams vers la station spatiale et les ramener sur Terre huit jours plus tard.

Ce n'est qu'avec la réussite de ce tir que la NASA donnera son approbation pour l'usage de la capsule comme véhicule régulier des astronautes. Les nouveaux délais vont tout de même coûter 93 millions de dollars supplémentaires à Boeing pour un coût de 688 millions de dollars ajoutés depuis l'échec du vol d'essai de 2019, rapporte Reuters.

Source : Reuters