Mais l'Etat a-t-il réellement son mot à dire dans ce nouvel épisode ? Pour Stéphane Richard, PDG d'Orange (dont l'Etat est actionnaire à 25%) et qui appelle à un retour à trois opérateurs en France depuis plus d'un an, le gouvernement n'a "pas vraiment les outils en mains pour empêcher" un rachat.
Dans un entretien au Financial Times, il suggère que c'est à l'Autorité de la concurrence, et à elle seule, de décider si cette opération impliquant des entreprises privées est légitime ou non au regard des règles du marché.
Et de taper gentiment sur ces hommes politiques qui "devraient être un peu plus humbles et prudents sur ce qu'ils disent sur l'industrie".