
Cela pourrait toucher des millions de mobiles destinés aux principaux opérateurs américains, AT&T Wireless, Verizon Wireless et Sprint. Qualcomm a aussitôt fait appel de la décision auprès du gouvernement américain, dont le représentant a maintenant 60 jours pour poser ou pas un veto sur la décision de l' ITC.
Qualcomm conteste

Celle-ci concerne la gestion de l'alimentation électrique au sein de la puce. Broadcom estime que son rival utilise sa technologie sans verser de droits de propriété intellectuelle. C'est une petite victoire pour Broadcom, pour laquelle le vice-président du département juridique de Broadcom David Rosmann ne cache pas sa satisfaction : " Qualcomm doit prendre une licence sans quoi cette société ne pourra équiper la prochaine génération de terminaux cellulaires. "
Brevets 3G : lucratifs mais dangereux
La décision de l'ITC ne concerne que les nouveaux modèles fournis après le 7 juin, les livraisons antérieures n'étant pas empêchées, même si elles sont concernées par la violation de brevet. Les stocks auprès des opérateurs ne devraient donc pas en souffrir à court terme.
Les représentants de Qualcomm sont déjà en discussion avec ceux de Broadcom mais refusent le tarif de licence proposé, le jugeant prohibitif. Ils estiment d'autre part que l' ITC a outrepassé ses fonctions, avec un risque d'impact négatif sur les opérateurs mobiles et les consommateurs. La bataille des brevets n'est pas terminée pour autant puisque Broadcom a assigné son adversaire devant une cour de justice californienne pour violation de trois autres brevets concernant des méthodes de transmission de données à haut débit pour appareils mobiles.