Piratage logiciel Le taux de piratage des logiciels professionnels s'établissait à 35% en 2005 dans le monde. Il était de 36% en Europe et a atteint un taux de 47% en France. Il était de 45% en 2004. De quoi faire tiquer la BSA ( Business Software Alliance ), l'organisation qui regroupe les principaux éditeurs de logiciels.

Le manque à gagner représente tout de même la bagatelle de 34 milliards de dollars au niveau mondial. Ces résultats font que la France se place désormais en 3e position derrière les USA et la Chine en terme de logiciels piratés. Un score pas très glorieux.


Les petites entreprises et l'Internet

Après les chiffres, voici les raisons selon la BSA qui expliquent en partie cet écart français. La France compte en effet de nombreuses petites entreprises qu'on sait habituées à ce type de pratique. Parallèlement, elle a vu ces deux dernières années un développement de son réseau haut débit. C'est l'autre raison du piratage.

Le constat est amer pour la BSA qui avait pourtant mis en place un système de prévention en direction des entreprises voici cinq ans. Ses responsables annoncent un changement de méthode qui pourrait prendre une forme toujours axée sur la prévention mais en mettant cette fois plus l'accent sur les risques encourus en cas de condamnation. Des contrôles plus fréquents prévient-on, ne sont pas exclus.


Un recul pour certains pays

Piratage logiciel L'idée souvent répandue veut que ce soit les pays en voie de développement qui pratiquent le plus le piratage de logiciels. Ce qui n'est plus vrai annonce la BSA. Des pays émergents situés au Moyen-Orient, en Afrique ainsi qu’en Europe centrale et orientale ont ces derniers temps connu un recul de la copie illicite.

Le piratage logiciel existe depuis toujours. La facilité de se procurer des copies par Internet ou par gravure est tellement évidente qu'on voit mal comment les ayants droit pourront faire face. Et ce n'est pas les niveaux de protection ou des méthodes douces telles l'éducation et la prévention qui risquent d'inverser le phénomène. La BSA reconnaît même qu'à défaut d'enrayer le problème, il faudra se contenter de le contenir. C'est dire...

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La BSA met à disposition des outils gratuits de diagnostic pour identifier les copies illicites dans un parc informatique.