Logo BSA C'est un accord quasi historique pour la BSA qui regroupe plusieurs éditeurs de logiciels et mène la lutte contre le piratage dans les entreprises. Un fabricant japonais a accepté de verser la coquette somme de 3,3 millions de dollars afin de revenir dans le droit chemin de la légalité logicielle.

Lors d'un audit, il a en effet été constaté que ce fabricant avait recours à très exactement 3 913 copies de logiciels dépourvues de licences. Parmi les produits logiciels concernés, la BSA cite Adobe Illustrator, AutoCAD, FileMaker Pro et Microsoft Office. Des solutions logicielles dont les éditeurs sont membres de la BSA.

Pour le Président de la BSA, ce cas doit rappeler aux entreprises que des contrôles sont possibles et qu'elles encourent de gros risques financiers si elles font preuve de laxisme vis-à-vis du piratage logiciel. Le représentant de BSA Japon se désole quant à lui qu'une telle affaire ait eu lieu au pays du Soleil levant.

Selon la dernière étude mondiale sur le piratage de logiciels publiée par la BSA, le Japon fait du reste partie des bons élèves avec un taux de piratage pour 2009 de 21 %, soit juste derrière les États-Unis avec 20 %. En France, ce même taux est de 40 %.

La BSA agit le plus souvent sur la base de signalements. En 2009, près de 4 000 cas de sociétés utilisant des logiciels sans licence ont été signalés à la BSA qui a intenté 2 256 procédures judiciaires en Europe.