Alors que beaucoup de révolutions sont annoncées dans le domaine des batteries sans qu'aucune ne pointe le bout de son nez pour l'instant, toutes les initiatives sont bonnes à prendre, et une nouvelle étude amène des résultats intéressants.

Ces petits morceaux de polystyrène qui servent à caler les articles dans les cartons lors de l'envoi de colis ne sont pas souvent recyclés, et pourtant, ils pourraient contribuer à la réalisation de batteries plus performantes que celles actuellement disponibles.

  

Des chercheurs de l'Université de Purdue ont développé un processus de carbonisation capable de transformer ces cales en anodes de carbone. En plus de participer au recyclage d'un composant polluant qui met plus de 100 ans à se désagréger dans la nature, l'anode produite permettrait de développer des batteries se rechargeant beaucoup plus vite.

Les anodes ainsi créées ne sont épaisses que d'un dixième de leurs équivalentes actuellement commercialisées dans les batteries lithium-ion, elles ne produisent ainsi presque aucune résistance électrique.

Pour l'instant, la recherche se concentre sur la faculté de ces nouvelles batteries à encaisser un grand nombre de cycles. Actuellement, les premiers modèles durent environ 300 cycles de charge avant de perdre de leur capacité, un chiffre honorable, mais peu adapté aux besoins des consommateurs pour des produits censés durer plusieurs années.

Reste que l'approche est à la fois simple, économique et écologique. Qui plus est, elle est adaptable à grande échelle. Il faudra sans doute encore quelques années avant d'arriver à un modèle de batterie équipée de cette nouvelle anode. Espérons que d'ici là, d'autres projets auront également abouti.

Source : Phys.org