C'était à prévoir pour une mesure soutenue par le gouvernement qui a reçu l'assentiment des députés après l'opposition des sénateurs. Alors que ces derniers voulaient sacraliser le lien faible pour la carte d'identité électronique, les députés ont rétabli le lien fort qu'ils avaient déjà voté en première lecture.

La carte d'identité électronique sera équipée de deux puces sécurisées à technologie sans contact. Une première obligatoire contiendra des données biométriques numérisées ( état civil, adresse, taille et couleur des yeux, empreintes digitales, photographie ). Une deuxième partie sera facultative afin de donner accès à des services ( authentification à distance, signature électronique ).

Pour le Sénat, il ne devait pas être possible d'identifier une personne en croisant ultérieurement les " données biographiques et biométriques ". Ainsi, lors d'une vérification d'identité, la base de données centrale devait seulement indiquer si une identité correspondait à une empreinte sans toutefois la désigner.

L'AFP rapporte que l'Assemblée a " confirmé son choix initial de lien fort " qui permet de " faire correspondre données biométriques et données biographiques " pour obtenir une identité. Les opposants à ce lien fort dénonce un fichage général des Français, ou encore un fichier policier et non plus administratif.