Rédigée en anglais, son auteur a soutenu et obtenu à l' University of Newcastle Upon Tyne en juillet de cette année sa thèse dont il nous propose un bref résumé :

" Cette thèse analyse le jeu des acteurs face à une forme de déviance qui s’exprime hors de l’organisation : le ' hacking ' ou ' hackerisme '. Une pratique qui a une incidence forte sur l’économie générale, même si quelques secteurs sont plus souvent mis en avant que les autres, citons par exemple les secteurs de l’édition musicale et des logiciels.

Cette thèse invite les théories de l’innovation à compléter leurs champs d’investigations et à réfléchir aux modes de gestion d’une déviance ' externalisée ', et ce, dans un cadre qui a profondément évolué du fait de son changement de statut dans le courant des années 1990. Les années 1980 et 1990 ont vu l’affirmation d’un courant théorique adoptant une visée plus directe de compréhension et de modélisation des processus créatifs collectifs.

Le changement de vocabulaire du ' management de l’innovation ' vers le ' management de projet ' et de la ' conception ' signale cette évolution : il qualifie non plus le résultat - l’innovation - mais l’activité collective qui le produit - le projet et la conception. Par ailleurs la place dans l’activité collective innovante de la déviance est prégnante.

La déviance comme partie intégrante du process d’innovation dans l’entreprise a été mise en exergue par de nombreux auteurs (Alter, 1990) dans le cadre d’organisation traditionnelle pré-internet. "

Vous voilà désormais appâtés. Sur ce, bonne lecture à tous les intéressés et merci à Yannick Chatelain pour avoir porté à notre connaissance cette information.

Consulter la thèse disponible sur le site du magazine mag securs