hacker Selon le quotidien chilien El Mercurio, un hacker connu sous le pseudonyme Anonymous Coward ( " le lâche anonyme " ) s'est introduit dans les serveurs du gouvernement et de l'armée du pays, mais aussi dans ceux de certaines sociétés privées de télécommunications pour dérober les données personnelles de 6 millions de Chiliens : noms, adresses, numéros de téléphone et numéros de carte d'identité entre autres.

Les données confidentielles volées ont ensuite été mises en ligne sur deux sites Internet à forte audience : le portail d'information FayerWayer et le portail communautaire ElAntro. Elles sont restées visibles entre samedi après-midi et dimanche matin, avant d'être retirées. Pour le hacker, il s'agissait de montrer à quel point la protection des données au Chili est faible et que personne n'est à l'abri.


Le fait vu par Sophos

Sophos logo Graham Cluley, responsable senior pour la société de sécurité informatique Sophos : " Le Chili peut sembler loin pour de nombreux utilisateurs d'ordinateurs, mais l'ampleur de ce vol de données ne devrait pas être ignorée. Quel que soient les motifs moraux ou éthiques du hacker, cette blague était irresponsable et a exposé près de 40 % de la population Chilienne à un risque d'usurpation d'identité. Les organisations à travers le monde doivent prendre cette question au sérieux et se défendre contre ces risques. Les conséquences pour la victime d'une telle attaque peuvent aller beaucoup plus loin qu'un simple coût financier, incluant des dommages irréversibles sur la réputation et la confiance des clients. "

Il poursuit ainsi : " La bonne nouvelle est qu'il apparaît dans cet incident qu'aucune information bancaire n'a été compromise. Cependant, les détails sur les noms, adresses, numéros de téléphone, informations sociales et éducatives ont été prises - et celles-ci peuvent être un sérieux tremplin pour les hackers qui souhaitent voler des identités. Bien que les données aient été retirées des deux sites Web utilisés par le pirate pour la publication, rien ne garantit que lui ou d'autres ne peuvent les poster autre part sur le Net et aggraver la situation. "
Source : Sophos - AFP