Chine drapeau Le gouvernement chinois n'aime pas que les acteurs de " son " Internet ne prennent pas suffisamment en compte ses recommandations. En début de semaine, la Chine a ainsi menacé de sanctions près d'une vingtaine de sites parmi lesquels Baidu, le moteur de recherche le plus utilisé dans l'Empire du Milieu, et Google.

Afin d'éviter une possible fermeture pour cause de promotion de contenu jugé vulgaire, Baidu et Google ont ainsi dû procéder à un petit nettoyage en supprimant notamment tous les liens affichés et offrant un accès à des sites pornographiques et autres considérés comme inappropriés.


Baidu et Google obtempèrent
Reuters rapporte que dans un communiqué publié mercredi sur son portail, Baidu a présenté ses plus plates excuses : " Nous nous sentons entièrement coupables. Nous nous excusons auprès des internautes pour tous les effets négatifs que nous avons eu sur la société ".

La branche chinoise de Google est aussi passée par la phase des excuses qui n'a eu qu'un temps en publication sur son site Web, mais a promis de " travailler dur  " avec les utilisateurs d'Internet et la société afin de bâtir une " culture Internet saine ".

Avec la pornographie comme alibi, les autorités chinoises sont donc parvenues à faire entendre leur voix et à obtenir rapidement des résultats. On craint évidemment que ce contrôle ne s'arrête pas uniquement aux cyber-frontières de la pornographie et s'étende pour faire taire toute cyber-dissidence.