Nouveau serrage de vis en Chine ? L'agence de presse Reuters indique que ses sites d'information en anglais et en chinois ne sont actuellement plus accessibles pour les internautes en Chine. Ce n'est pas une première pour Reuters qui avait déjà été frappé par un blocage similaire par le passé.

Chine Reuters n'a pour le moment pas pu obtenir de réponse sur le pourquoi d'un tel blocage. L'Administration du cyberespace de Chine, qui régule l'Internet dans l'Empire du Milieu, est restée muette.

D'autres sites d'information étaient déjà dans le noir en Chine comme Bloomberg News, The New York Times et The Wall Street Journal. Cela a été confirmé par GreatFire… qui a de son côté fait l'objet d'une attaque par déni de service distribué.

L'association, qui lutte contre la censure en ligne en Chine, déclare que cette cyberattaque a atteint un volume de 2,6 milliards de requêtes par heure. Elle est intervenue alors que la méthode diffusée en open source par GreatFire pour passer outre la censure en Chine a été reprise par Reporters Sans Frontières dans l'initiative Collateral Freedom et a fait l'objet d'un article en début de semaine dans le WSJ.

Rappelons que cette méthode s'appuie sur l'hébergement de sites miroirs qui sont accessibles en HTTPS sur des plateformes de cloud majeures comme celles d'Amazon, Microsoft ou Google.

Source : Reuters