On savait Microsoft sous le coup d'une enquête pour abus de position dominante en Chine. Mais ce dont on ne se doutait pas c'est que cette enquête fait écho à un passif similaire notamment soldé aux États-Unis et en Europe.

Pour les autorités chinoises, Microsoft ne joue pas encore la pleine transparence concernant les ventes de son système d'exploitation Windows et de sa suite bureautique Office. Un point sur lequel le géant américain a affiché sa volonté de coopérer.

Surtout, d'après une information rapportée par Reuters, l'intégration du navigateur Internet Explorer et du lecteur multimédia Windows Media dans Windows sont au cœur de l'enquête antitrust visant Microsoft en Chine.

On se souviendra qu'en Europe, un tel litige a abouti à des éditions N de Windows n'intégrant pas une copie du lecteur Windows Media, tandis qu'un écran multichoix permet de déterminer le navigateur Web par défaut. Microsoft avait dû payer une lourde amende de 561 millions d'euros pour avoir omis cet écran dans Windows 7 SP1.

Microsoft n'est pas le seul groupe visé par une enquête antitrust en Chine. C'est par exemple également le cas du fabricant de puces Qualcomm ainsi que d'autres groupes pas forcément américains et dans des domaines variés.

Il n'empêche que l'affaire autour de Microsoft semble s'accélérer alors que Windows 8 n'est pas le bienvenu dans l'administration chinoise et que la Chine intensifie ses efforts pour son système d'exploitation national China Operating System.