Chine drapeau Le Meiya College of International Studies, de l'Université de Hunan a investi plus de 250,000 yuans (23,824 euros) l'année dernière afin de mettre en place un système de scanners dans chacune de ses 30 salles de classe.


La fac buissonnière, c'est fini
" Les étudiants doivent dorénavant s'enregistrer au début de chaque cours dans la salle où a lieu le cours, en pressant le pouce sur le scanner " indique le quotidien. Hou Lichen, le doyen de l'université de la province centrale de Hunan explique que dans le passé les professeurs devaient faire l'appel afin de noter les présences, ce qui était assez chronophage, et aisément falsifiable.

Il a aussi indiqué que les taux de présence avaient augmenté pour atteindre 95% depuis l'installation de ces scanners, propos rapportés par le journal. Cependant, si l'on en croit (et c'est assez compréhensible) les diverses réactions, un certain nombre de personnes ne sont pas satisfaites, et les étudiants en premier lieu.

Gu Yifan, une étudiante de première année a d'ailleurs dit qu'elle n'avait jamais envisagé de 'sécher' les cours, présence ou pas d'une telle machine. " Nous sommes des adultes. Un tel contrôle est-il vraiment nécessaire' ". D'autres étudiants craignent pour leur sécurité et leurs données digitales, avec des fuites possibles hors de l'université de leurs données, pouvant alors être utilisées à des fins néfastes.

Nous savions que la Chine n'y allait pas de main morte quand il s'agit de surveiller sa population, (voir cette actualité, ainsi que celle-ci, ou encore celle-ci) et se pose donc vraiment la question de la nécessité d'un tel dispositif, qui ne responsabilise en rien la population estudiantine. Mais nous vous laissons débattre plus avant dans nos pages de ces questions épineuses.