C’est la société parisienne Carmat qui est à l’origine de la création de cette prothèse bionique d’un nouveau genre mêlant matériaux de synthèse et organes de vache.
Les cœurs artificiels sont actuellement les prothèses les plus complexes de par les conditions extrêmes qu’elles doivent endurer. Difficile d’offrir aussi simplement une fiabilité à toute épreuve permettant de réaliser 35 millions de battements par année.
Pour l’instant, si perfectionnée soit cette prothèse, elle n’est que temporaire et n’a pas pour vocation de rester dans le corps d’un patient au-delà du temps nécessaire à la programmation d’une implantation d’un cœur issu d’un donneur.
Une exception a cependant été faite pour la prothèse de SynCardia dans les cas rares ou le patient n’est pas éligible au don d’organes.
Le cœur artificiel propose deux chambres séparées par une membrane constituée à partir de la poche qui entoure le cœur des vaches. L’idée est que l’utilisation de matériaux biologique permette une meilleure adaptation du système du patient, et de lui permettre de limiter l’usage d’anticoagulants.
Les valves de la prothèse de Carmat sont également constituées de tissus cardiaques bovins. La pression et la gestion de l’afflux sanguin étant gérées par des pompes et par divers capteurs.
Actuellement, la prothèse n’a pas encore été approuvée par les organismes sanitaires et de santé en France qui souhaite d’abord que des tests sur les animaux soient effectués.
Seul handicap de la prothèse, son prix : 150 000 euros.