drapeau Europe UE La Commission européenne veut d'ores et déjà tirer un trait sur le Web 2.0 pour se tourner vers le Web 3.0. On ne saura pas vraiment ce que l'exécutif européen entendait par Web 2.0 si ce n'est une allusion à des sites que l'on suppose communautaires qui auraient séduit un quart des européens en 2007, mais selon Viviane Reding il est grand temps de se poser la question de l'Internet du futur.

Dans un communiqué, la commissaire européenne chargée de la société de l'information et des médias déclare : " Le Web 3.0 est synonyme d'activités commerciales, sociales et récréatives, en tout lieu et à tout moment, à l'aide de réseaux rapides, fiables et sûrs. Il met fin à la distinction entre connexions mobiles et fixes et annonce une multiplication par dix de la portée de l'univers numérique d'ici à 2015. L'Europe dispose des connaissances et des capacités de réseau nécessaires pour être à la pointe de cette évolution. Nous devons faire en sorte que le Web 3.0 soit créé et utilisé en Europe ".

Le Web 3.0 risque donc d'être aussi difficile à qualifier que son prédécesseur, mais qu'importe, l'Europe doit être à l'avant-garde. La Commission parlera toutefois de réseaux sociaux, de services commerciaux en ligne, de services nomades basés sur le GPS, de télévision mobile, de développement d'étiquettes intelligentes, d'Internet des objets. Mais surtout, elle demande l'avis des citoyens européens via une consultation publique.

Selon la CE, l'Europe a parmi ses atouts pour le Web 3.0, des politiques qui favorisent les réseaux de télécommunication ouverts et concurrentiels tout en protégeant la vie privée et la sécurité de ses citoyens.