Les principaux portails sud-coréens tel que Daum ou Naver seront dorénavant contraints d’enregistrer la vraie identité des utilisateurs se connectant sur leur site. Ainsi, les victimes souhaitant poursuivre en justice leurs cyberbourreaux pourront avoir accès aux informations personnelles telles que le nom et l’adresse de leurs attaquants.

" A partir d’aujourd’hui, les utilisateurs seront invités à donner leur vrai nom et leur numéro d'identification sociale avant d’être accepté sur le site ", a affirmé un porte parole de Daum, l’un des portails les plus populaires du pays qui se targue de 38 millions d’utilisateurs.

La Corée du Sud compte actuellement près de 16 millions de connexion haut débit soit presque un tiers de sa population. Le cyberbullying y est devenu un réel problème de société. Beaucoup d’internautes tirent avantage de l’anonymat du web et ont fait de la cyberintimidation leur hobby en propageant de fausses rumeurs sur la toile sous couvert de leur pseudo. Cette pratique peut porter gravement atteinte aux victimes qui peuvent tomber en dépression et même aller jusqu'au suicide. Cette « tendance » touche également les célébrités, la Corée du Sud garde en mémoire les tristes exemples de l’actrice star du petit écran Jeong Da-Bin et de la chanteuse pop Yuni qui avaient rapporté souffrir de cyberbullying avant leur suicide plus tôt dans l’année.